lundi 16 juin 2008

Référendum en Irlande : réaction d’Olivier Chastel

Le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, chargé de la préparation de la Présidence européenne de la Belgique Olivier Chastel regrette le résultat du référendum irlandais et respecte la volonté populaire telle qu’elle s’est exprimée au terme d’un débat intense sur l’avenir de l’Europe. Pour M. Chastel : « Il faut éviter de jeter l’opprobre sur l’Irlande, les expériences précédentes prouvent que les échecs référendaires ont des causes variées et complexes ».

La construction européenne demeure un projet d’avenir enthousiasmant pour les citoyens européens. Il faut que ceux-ci se l’approprient. Cela reste difficile en Irlande, comme ailleurs. Cela mettra aussi du temps, compte tenu des arguments simplistes et démagogiques que les eurosceptiques opposent au projet européen.

L’intégration européenne ne sera jamais un « long fleuve tranquille ». Elle est fondée sur des textes dont la complexité est indéniable. Ce manque de lisibilité s’est accru avec le temps et avec la nécessité de composer à 27. C’est elle qui suscite la perplexité voir la méfiance des citoyens.

Pour Olivier Chastel : « le sujet sera abordé tant au Conseil Affaires générales qu’au Conseil européen et nous y plaiderons avec force pour la poursuite du processus de ratification quitte à examiner, le cas échéant, les moyens de surmonter le problème irlandais par la différenciation, c'est-à-dire la possibilité pour l’Irlande renoncer à certaines des avancées contenues dans le Traité de Lisbonne ».


Source: communiqué d'Olivier Chastel

dimanche 15 juin 2008

Leterme et De Gucht déplorent le non irlandais au traité de Lisbonne

Le Premier ministre Yves Leterme et son ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, ont regretté vendredi l'issue négative du référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, alors qu'il semble de plus en plus certain que le "non" l'a emporté. Dans un communiqué, le chef du gouvernement fédéral a souhaité que la situation créée par ce rejet du traité soit "évaluée dans le calme". "Plus particulièrement, il convient d'examiner les possibilités existantes pour assurer quand même l'entrée en vigueur du traité et y associer l'Irlande. En aucun cas, l'Union ne peut être freinée dans son élan à la suite de ce résultat", a-t-il souligné. Le chef de la diplomatie belge s'est dit, quant à lui, persuadé que le vote exprimé ne traduit pas un rejet par la population irlandaise de la construction européenne mais démontre au contraire une nouvelle fois la nécessité d'une réforme des institutions européennes afin de rendre leur fonctionnement plus transparent et plus compréhensible pour la population de l'Union européenne, ce qui est précisément une des raisons d'être du traité de Lisbonne. (GFR)